Bassin Creillois et Vallées Bréthoise - Scénarios
Découvrez les scénarios étudiés pour le Bassin Creillois et les Vallées Bréthoise ainsi que quelques actions envisagées avec les résultats attendus.
LES ENJEUX ISSUS DU DIAGNOSTIC

LA STRATÉGIE DE MOBILITÉ À L'HORIZON 2030
- Les projets déjà engagés ou validés se réalisent : Gare Cœur d’Agglo, restructuration des réseaux de transports collectifs, Roissy-Picardie, Canal Seine Nord Europe, extension du Parc Alata…
- Un pôle d’échanges multimodal régional (niveau 1), la gare de Creil, rayonne sur une grande partie du Sud de l’Oise
- Des flux importants entre les secteurs périurbains et la gare de Creil sont à l’origine d’importantes distances parcourues en voiture.
- Des pôles d’échanges de niveau 3 (ex. : Liancourt-Rantigny, Saint-Leu-d’Esserent, Laigneville) ont des niveaux de fréquentation très variés.
- D’autres pôles d’échanges à proximité du territoire (ex. : Chantilly-Gouvieux…) exercent une influence sur une partie du Bassin Creillois et des Vallées Bréthoise.
- Le scénario cible les déplacements contraints qui structurent notamment la journée type des actifs et des scolaires en développant les transports collectifs. L’accès aux emplois, aux lieux d’études, aux activités économiques, aux gares, aux pôles urbains extérieurs, etc., est facilité.
- Le pôle d’échanges régional de Creil (niveau 1) voit son statut conforté et sa desserte améliorée ; les flux en voiture sont maîtrisés.
- Les autres gares (niveau 3), situées dans le noyau urbain ou à proximité, captent des flux de proximité, contribuant à mieux répartir la demande (ex. : Montataire, Saint-Leu-d’Esserent, Cramoisy, Villers-Saint-Paul).
- Les habitants des secteurs périurbains se rabattent sur les gares de niveau 3 en priorité, ainsi que vers le pôle d’échanges de Creil.
- La distance moyenne parcourue chaque jour par les habitants tous motifs confondus est réduite et les comportements sont modifiés profondément.
- Le périmètre d’attractivité du pôle d’échanges de Creil (niveau 1) se stabilise, tout en canalisant de nombreux flux depuis les autres gares du territoire (niveau 3) et depuis les espaces de mobilité rurale.
- Les pôles d’échanges de niveau 3 (ex. : Montataire, Saint-Leu-d’Esserent) couvrent un territoire de proximité, assurant un rabattement plus limité sur les métropoles.
- Dans la partie ouest du territoire, des espaces de mobilité rurale (niveau 4) permettent d’accéder à la mobilité : covoiturage, autopartage, location de vélos, parkings relais, espaces de coworking, etc.
- Les rabattements de proximité sont facilités aux abords des gares, de même qu’entre les espaces de mobilité rurale (niveau 4) et les gares du territoire.
Un rééquilibrage de la mobilité avec un apaisement du noyau urbain et une montée en puissance des petites gares
Le réseau urbain de l'ACSO est en cours de restructuration pour offrir une desserte plus adéquate sur l'ensemble de l'agglomération en créant des services spécifiques dans les secteurs ruraux. La CCLVD souhaite se doter à court terme de la compétence mobilité.
La circulation automobile et la place allouée à la voiture seront repensées dans le noyau urbain. Les 7 gares du territoire deviendront des pôles multimodaux pour permettre de rééquilibrer les flux. Les liaisons cyclables se développeront entre les centralités urbaines
et économiques.
LES RÉSULTATS ATTENDUS EN 2030
